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Quatre Stolpersteine, pour se remémorer des destins tragiques

Jeudi 4 avril, nous, classes de 3ème5 et de 3ème7 avons eu la chance d’assister à une pose de quatre Stolpersteine, à Schiltigheim. La cérémonie était dirigée par la maire de la ville, Danielle Dambach. Elle nous racontait l’histoire tragique de la famille Kanzler. Ils étaient comme nous tous, de simples habitants de Schiltigheim et ont été évacués à Oradour-sur-Glane en 1939.

Après l’annexion de l’Alsace par l’Allemagne nazie, les familles schilikoises regagnèrent leur ville mais eux. Maria, Joseph et leur deux filles Simone et Dora restèrent dans la Haute-Vienne et trouvèrent la mort durant le massacre commis par la division SS Das Reich le 10 juin 1944.

« Redonner un nom et une histoire aux victimes »

Cette cérémonie fut très touchante, car elle nous retraçait le destin terrible d’une famille injustement tuée comme des millions de personnes durant cette période. « Ils n’ont pas été tués en tant que juifs ou Alsaciens, mais en tant que civils français anonymes », rappelle l’historienne Frédérique Neau-Dufour. Ces quatre petits pavés dorés sur lesquels « on trébuche » permettent donc de redonner un nom et une histoire à cette famille schilikoise. Ce fut un moment de partage et d’émotion en mémoire des victimes. Le silence et le recueillement lors de la pose des pavés venait marquer le souvenir des atrocités réalisées par les nazis durant la seconde guerre mondiale.

Emilie D., 3ème5.

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